Les différentes formes d’atypisme professionnel

Il y a ceux qui rentrent dans les cases, et puis il y a les autres. Ceux qui pensent autrement, ressentent plus fort, avancent différemment. On les appelle « atypiques ». Un mot simple pour désigner une réalité complexe, riche, parfois déstabilisante ou mal définie. Mais surtout, une réalité précieuse.
Notre conviction : ces profils atypique sont des pépites pour les organisations ! Encore faut-il qu’elles soient au bon endroit.

Un mot, des mondes multiples

L’atypisme professionnel, ce n’est pas un profil, c’est une constellation. Il y a le haut potentiel intellectuel, souvent associé à une pensée rapide, intuitive, qui saute d’idée en idée. Il y a l’hypersensibilité, cette manière d’être au monde qui capte tout, jusqu’au trop. Il y a les troubles du spectre de l’autisme, le TDAH, les DYS, autant de façons d’interagir avec l’environnement, avec des codes qui ne sont pas toujours ceux de l’entreprise.

Et puis il y a les parcours atypiques. Les autodidactes, les reconvertis, les multipotentiels. Ceux qui ont fait un pas de côté, changé de cap, refusé les lignes droites.

Ce que l’on voit mal, ce que l’on juge vite

Souvent, l’atypisme est invisible. Il ne s’annonce pas en entretien. Il se trahit parfois par une question qui sort du cadre, un silence un peu long, un enthousiasme inhabituel. Il peut être mal interprété, rangé trop vite dans une case : « pas adapté », « trop », « pas assez ».

Mais c’est tout l’inverse. Un profil atypique, c’est une chance, à condition de savoir l’accueillir. Cela suppose de sortir de certaines habitudes de recrutement, d’ouvrir le dialogue, d’apprendre à lire autrement.

Ce que l’entreprise a à y gagner

Un regard différent, c’est une innovation possible. Une autre manière de ressentir, c’est un lien humain renforcé. Une trajectoire singulière, c’est une richesse collective. Les organisations qui savent reconnaître et soutenir ces formes de différence gagnent en agilité, en créativité, en impact.

Cela passe par des gestes simples : un environnement un peu plus souple, un cadre plus clair, une écoute plus fine. Et parfois, par un accompagnement adapté, comme un bilan de compétences pensé pour ces parcours là.

Oser l’atypisme

Accueillir l’atypisme professionnel, c’est choisir de regarder autrement. C’est poser un autre regard sur la compétence, sur le potentiel, sur la place de chacun dans l’entreprise.

C’est notre métier. Et surtout, notre conviction.


Vous pensez être concernés ?